Le projet Alkwarel
Ce projet est né de l'enthousiasme d'Alain Lioret et quelques autres membres de l'association pour le logiciel libre Processing. Son nom rend hommage à notre ancêtre Al Kwarizmi, inventeur de l'algèbre, d'où provient étymologiquement algorithme et donc algoriste.
Dans sa première phase, Alkwarel devait être un atelier, autrement dit une collection d'outils de création graphique, élaborés et utilisés collectivement. Bref, une jolie "boite de couleurs" pour faire des images.
Après quelques mois de reflexions et de travail, un programme regroupant de nombreux filtres, outils, et une pseudo-intelligence artificielle a vu le jour, et a murit pendant presque un an. Le programme résultant est téléchargeable gratuitement (8.9Mo).
Mais trop contraignant, et n'ayant pas eu suffisament de contribution, le projet est mis en roue libre fin juin 2009 pour laisser place à un autre projet : la glu.
L'idée originelle
On retrouvera ci dessous les pistes de recherches originelles telles qu'écrites en 2008. Ces pistes pourront être un jour reprises par nos membres, ou pas, mais elles ont le mérite d'éxister.
Alkwarel peut avoir de beaucoup plus larges ambitions qu'une simple boite de couleurs et même un atelier coopératif. Ce peut devenir un véritable monde virtuel. Tout un jeu de rôles peut s'organiser au dessus de la simple boite à outils et prendre consistance et permanence. Une première esquisse de cette idée a été présentéeaux ICSSEA 2007. Toute fonction du monde de l'art pourrait alors y trouver sa place :
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- de simples visiteurs de l'atelier, comme tous ceux ouverts au public par les collectivités locales, des institutions ou des artistes particuliers,
- des artistes,professionnels à des degrés divers,
- des critiques et des connaisseurs amateurs pour donner leur appréciation et commenter les oeuvres,
- des structures de médiation (musées, galeries...) pour faire connaitre les oeuvres et pourquoi pas les commercialiser,
- des fabricants de nouveaux outils
- des managers de ce nouveau monde (les politiques, en quelque sorte).
Ces rôles peuvent aussi bien être tenus par des personnes physiques (vous et moi...) que par des PSJ (personnages sans joueurs, ou NPC dans la langue de Hogarth). Roxame, par exemple, deviendrait un de ces personnages. Je vous laisse imaginer les autres.
Dès que ce monde commencera à prendre des dimensions sérieuses, il faudra mettre en place des structures juridiques appropriées pour protéger, dans la mesure du nécessaire et du souhaitable, la protection du patrimoine collectif et de la propriété intellectuelle des participants qui ne se contenteront pas d'interventions "free".
